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Les messages de Soldier

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Soldier	Mercredi 3 Junidor 639 à 14h44 dans le topic Un soldat, un rêve... par Soldier.
Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Inscrit le 29/06/2008	Un grincement sonore se fit entendre, suivi du bruit de lourdes pièces de métal entrechoquées. La porte de la petite taverne de Sufokia venait de s'ouvrir, laissant filtrer un fin rayon de soleil et le doux bruit des vagues qui venaient mourir sur le quai. Dans l'embrasure de la porte se trouvait un homme, couvert d'armures de tellement de teintes et de consistances différentes qu'elles auraient fait perdre la tête aux plus grands artisans forgerons de la contrée. Il était grand et musculeux, de son visage, on n'apercevait que le regard vide et d'un bleu glacial perçant les ténèbres de son heaume. Une seule mèche de cheveux blancs, parvenue à se frayer un chemin à l'extérieur de la masse de métal, donnait une indication sur l'âge du guerrier. Les quelques secondes de surprise arrivées à leur terme, les plus observateurs purent constater la masse noire et sanguinolente que le guerrier trainait à sa suite et la stupeur laissa place à la crainte, à la peur...et au silence... Le guerrier prît enfin la parole, sa voix rauque déchirant le voile de silence s'étant abattu sur les lieux. On me surnomme Soldier, disciple du Dieu protecteur et défenseur de la Cité Blanche. La encore, le silence tomba tant les échos de la voix faiblissaient dans la pièce. La voix reprit d'un ton plus incisif. J'ai fait un rêve, un rêve où la bataille avait un sens et où les guerriers se battaient pour leurs valeurs ! Un rêve où les démons seraient punis par la lame de la justice ! Sur ces mots, le regard glacial se tourna vers la masse qui venait de glisser au sol, rendant les pavés luisants de sang, et un sourire de démence se dessina à l'intérieur des ténèbres du heaume. Puis,la voix tonna de nouveau. A l'aube de ma 186ème année de vie, je jure solennellement de purifier cette contrée qui se meurt, embourbée dans la fange démoniaque! Sur ces paroles glaciales, l'homme vêtu de mille et une armures pivota lentement sur lui même, comme si ses jambes supportaient le poids de tous les péchés et il disparut dans les rayons du soleil matinal. Voici le récit d'un guerrier qui a basculé, un homme dévoué à sa cité et fier de ses valeurs qui, le jour du meurtre de son fils, a basculé dans la démence. Méfiez-vous démons, méfiez-vous de lui, car son armure ne le protège pas de lui-même...

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Soldier

Mercredi 3 Junidor 639 à 14h44 dans le topic Un soldat, un rêve... par Soldier.

Dih Vin

Groupe : Membre
Serveur :
Inscrit le 29/06/2008

Un grincement sonore se fit entendre, suivi du bruit de lourdes pièces de métal entrechoquées.
La porte de la petite taverne de Sufokia venait de s'ouvrir, laissant filtrer un fin rayon de soleil et le doux bruit des vagues qui venaient mourir sur le quai.
Dans l'embrasure de la porte se trouvait un homme, couvert d'armures de tellement de teintes et de consistances différentes qu'elles auraient fait perdre la tête aux plus grands artisans forgerons de la contrée.
Il était grand et musculeux, de son visage, on n'apercevait que le regard vide et d'un bleu glacial perçant les ténèbres de son heaume. Une seule mèche de cheveux blancs, parvenue à se frayer un chemin à l'extérieur de la masse de métal, donnait une indication sur l'âge du guerrier.

Les quelques secondes de surprise arrivées à leur terme, les plus observateurs purent constater la masse noire et sanguinolente que le guerrier trainait à sa suite et la stupeur laissa place à la crainte, à la peur...et au silence...

Le guerrier prît enfin la parole, sa voix rauque déchirant le voile de silence s'étant abattu sur les lieux.

On me surnomme Soldier, disciple du Dieu protecteur et défenseur de la Cité Blanche.

La encore, le silence tomba tant les échos de la voix faiblissaient dans la pièce. La voix reprit d'un ton plus incisif.

J'ai fait un rêve, un rêve où la bataille avait un sens et où les guerriers se battaient pour leurs valeurs ! Un rêve où les démons seraient punis par la lame de la justice !

Sur ces mots, le regard glacial se tourna vers la masse qui venait de glisser au sol, rendant les pavés luisants de sang, et un sourire de démence se dessina à l'intérieur des ténèbres du heaume. Puis,la voix tonna de nouveau.

A l'aube de ma 186ème année de vie, je jure solennellement de purifier cette contrée qui se meurt, embourbée dans la fange démoniaque!

Sur ces paroles glaciales, l'homme vêtu de mille et une armures pivota lentement sur lui même, comme si ses jambes supportaient le poids de tous les péchés et il disparut dans les rayons du soleil matinal.

Voici le récit d'un guerrier qui a basculé, un homme dévoué à sa cité et fier de ses valeurs qui, le jour du meurtre de son fils, a basculé dans la démence. Méfiez-vous démons, méfiez-vous de lui, car son armure ne le protège pas de lui-même...