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Heul	Lundi 2 Junidor 638 à 10h58
Écrivain de talent Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne	Introduction : Maladresse et Connaissances Chapitre 1 : Naissance d'un Pandawa L'île de Pandala est connue pour sa végétation luxuriante, ses créatures hostiles et surtout, ses villages en proie aux guerres incessantes des deux citées ennemies. C'est au coeur de cet environnement peu commun que vit un couple de Pandawas aux revenus plutôt modestes, cultivant le riz comme unique revenu. L'homme de la maison était connu pour sa gentillesse et il n'hésitait pas à offrir son aide à ceux dans le besoin, malgré ses limites financières. Sa femme était douce et compréhensive, elle le soutenait sans chacune de ses entreprises et ils étaient heureux, même dans la pauvreté. Leur vie n'en sera que plus joyeuse après la venue d'un nouvel être dans la famille. Le bébé a pourtant une incroyable malchance et ceci dès sa naissance. Un violent orage décroche l'une des fenêtres de leur domicile qui percute de plein fouet la tête du petit. L'enfant émet un son étrange sous le coup, ressemblant à un "Heul", ce qui cause un déclic pour ses parents. Ils décident de le nommer ainsi et de lui apporter tout l'amour qu'un enfant devrait avoir. C'est ainsi qu'une vie démarre, celle du petit Pandawa "Heul", vctime dès sa naissance d'une malchance et d'une maladresse hors norme. Mais quel destin lui est réservé ? Son histoire commence sur l'île de Pandawa, sur le Monde des 12... Message édité par Heul Lundi 2 Junidor 638 à 11h31.
Heul	Lundi 2 Junidor 638 à 11h30
Écrivain de talent Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne	Chapitre 2 : L'enfance Les années passent et les bossent se multiplient. Le petit Heul semble être victime d'une malédiction, multipliant les coups. Aucune porte ne lui échappe, ce qui cause la moquerie des autres enfants des environs qui chantonnent à chacun de ses passages " Heul porte en pleine Gu'Heule". Pourtant, l'enfant ne pleure jamais, il est toujours heureux et ne porte aucune attention à toutes les railleries des autres. Malgré leur pauvreté, ses parents lui offrent pourtant l'essentiel : Une bonne éducation, de l'amour et tout ce qui est nécessaire pour vivre. Le petit Pandawa ne manque jamais de nourriture et de distraction. Il aime sentir l'air frais carresser ses poils, sentir les nombreuses odeurs que constituent son environnement et découvrir. Il commence à s'intéresser à tout, observant attentivement la faune et la flore et il commence ainsi à noter l'ensemble de ses recherches sur un petit carnet en feuille de bambou qu'il confectionna de ses petites mains. Voyant la curiosité de son enfant vis à vis de tout, son père lui offre pour son 7ème anniversaire un livre. Ce cadeau est probablement le bien le plus cher qu'il n'est jamais eu, développant incroyablement ses envies de s'enrichir. Il accumule toutes sortes d'informations, montrant une intelligence supérieure à la moyenne. Les sujets qu'il assimile sont de plus en plus variés, parfois assez complexes. Il n'a pas d'ami, à part ces lectures qu'il collectionne au fil des années. Il étudie l'histoire de ce monde, son économie et sa politique. Il s'enferme dans un monde imaginaire, où seul le savoir est important ce qui inquiète tout de même ses parents. Heul ne sort que peu, si ce n'est que pour étudier encore la nature. Il passe ses journées à lire et relire ses ouvrages. Soucieux du manque de communication de leur enfant, les parents du petit Heul décident de mettre un terme à ce comportement d'enfermement, trouvant celui ci excessif. Ils confisquent ainsi la totalité des livres du jeune Pandawa et y mettent le feu. Pour la première fois, Heul est triste, ne pouvant contenir ses larmes. Il se sent trahi par son père et sa mère, ne comprenant pas cette punition. Ceux ci ne peuvent que lui dire que le meilleur moyen d'apprendre est de sortir et de vivre en communauté, d'observer les autres, de parler. Depuis ce jour, Heul ne parle presque plus et reste assis, dehors, immobile. Il pense juste à ses vieux livres disparus mais surtout, ils se les récitent à lui même. Il a réussi à retenir l'intégralité de ses lectures mais il n'oublie jamais les derniers mots de ses parents. Le vrai savoir se trouve dans le monde en lui même et non dans les livres.
Heul	Lundi 2 Junidor 638 à 15h08
Écrivain de talent Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne	Acte I : Elever sa conscience Chapitre 1 : Face à sa destinée Le monde est rempli de richesses intellectuelles et historiques, j'aime chaque jour en découvrir d'avantage mais depuis que je n'ai plus mes livres, je m'ennuie sévèrement à la maison. Aujourd'hui, ma tante Erika Tonha est venue nous rendre visite et comme à chaque fois, j'en ai très peur. Le problème vient de son physique de Bworkette défigurée, à cause d'une petite erreur de sa part. Ma tante collectionne tout ce qu'elle trouve petit et mignon et un jour, elle ramena chez elle un bébé Meulou, pensant que c'était une peluche. Hélas pour elle, il a bien grandi depuis et la suite est probablement compréhensible. Elle nous a amené aujourd'hui une Tarte aux fruits de Palme et à la compote de Bambou, un vrai régal, mais je profite de ce moment de réunion familiale pour énoncer une envie qui me ronge depuis un moment. Heul : Papa, Maman, Tata, je dois vous parler ! Ils me regardent avec de grands yeux, principalement parce que je ne parlais pratiquement plus depuis leur geste sur mes livres. Je sais que c'était pour mon bien même si je ne pourrai oublier cet évênement. Kaelia (mère) : Qui a t-il mon chéri ? Heul : J'ai décidé de quitter la maison et de partir voyager. Je veux éleve rma conscience et en apprendre plus sur ce monde. Ici je me sens prisonnier d'un univers qui ne me plait pas. Mon père passe de l'étonnement à un air calme malgré son petit sourire. Garahm (père) : Tu veux être déjà indépendant, mais tu sais très bien que tu ne t'en sortiras pas avec ta fichue maladresse. La vie est dure, comment vas-tu vivre sans rien ? Heul : Je me débrouillerai, je suis assez grand maintenant. Garahm : Si tu le dis, nous allons bien voir si ta vie sera un échec ou non. Tu crois tout connaître mais la réalité est différente de ce que les livres racontent. Erika : Laisse le Garahm, j'ai confiance en ce petit. Elle emballe une tarte qu'elle me tend. Erika : Ca te donnera un peu de force durant ton voyage, tu sais où aller au moins ? Heul : N'ayant pas les moyens pour un bâteau, j'irai à Astrub à pieds et je me ferai des petits boulots pour financer mon trajet. J'improviserai pour la suite. Kaelia : Si c'est le destin que tu souhaites... Je ne m'y opposerai pas, mais si tu veux, reviens à la maison. Je serai toujours là pour toi Heul. Heul : Merci maman. Kaelia : Vas te reposer chéri, il te faut être en forme pour demain, tu ne vas tout de même pas partir maintenant ? Heul : Non, je vais me coucher. Merci. Je rejoins ma chambre et je m'allonge mais le sommeil ne me touche pas, je ne suis pas fatigué mais je n'en ai pas moins la tête pleine de rêves. Je suis pourtant triste de les quitter, surtout en entendant les pleurs de ma mère. Elle se fait du soucis et je la comprends, mais je suis face à ma destinée, je dois partir.... Demain, ma vie changera.
Heul	Mardi 3 Junidor 638 à 11h14
Écrivain de talent Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne	Chapitre 2 : Le départ Le grand jour est arrivé, je vais enfin devenir indépendant et accomplir mon rêve. Mon sac est déjà prêt et mes parents me regardent dévorer mon bol de bambous bouillis en silence. Ils ne veulent pas que je parte avec comme dernier souvenir, leurs visages tristes. De ce fait, ils s'efforcent de me sourire. Je suis enfin apte à démarrer mon voyage. Maman remplit une sacoche de nourriture provenant de nos champs alors que papa m'offre une petite bourse de Kamas. Grarahm : Tiens fiston, c'est peu mais ça t'aidera sûrement. Heul : Papa, vous avez besoin de cet argent, je vais me débrouiller ! Kaelia : Prends le Heul, nous avons mis ça de côté exprès pour toi, nous savions bien que tu partirais un jour. Heul : Merci... papa, maman. Nous nous enlaçons, les larmes aux yeux, puis ils m'accompagnent à la porte. Et bien sûr... Heul : Aïe ! Ma maladresse a encore frappé, je trébuche et ma tête rencontre le bois de la porte de la maison, pour la dernière fois sûrement. Je me frotte le visage alors que maman m'embrasse le front, comme à chaque fois. Je me sens toujours mieux après et je ne peux m'empêcher de la serrer dans mes bras une dernière fois. Cette fois c'est bon, je pars et m'éloigne du lieu où j'ai grandi, de l'endroit où je suis aimé, où j'ai été éduqué. Me voici seul, en route vers l'inconnu et la découverte. Pandala est plus vaste qu'on ne pourrait le croire. Je me dirige vers le pont qui me mènera à Astrub, évitant tout conflit entre Bontariens et Brakmariens. Notamment en passant à proximité de Pandala Eau vu que le village était sujet à un conflit. J'arrive en un seul morceau à ma première destination, me conduisant dans une nouvelle région qui m'est entièrement inconnue. Astrub est peuplé de petites créatures inoffensives, mais pourtant proies à de petits aventuriers désireux de se perfectionner. Je prends des notes sur tout ce que je découvre, recevant parfois la charge d'un sanglier affolé par des attaques de Iops ou d'autres membres de ce monde. Je pense avoir fait rapidement le tour du coin. La végétation est classique, des champs se trouve principalement au nord de la ville. Il est temps pour moi de franchir la barrière m'amenant au coeur de celle-ci. Les villageois sont principalement de jeunes aventuriers, faiblement armés et plein d'ambitions et de rêves. Ils essaient tout de même à se faire un minimum de revenus afin de mener à bien leurs désirs. Je décide de boire une choppe de lait de Bambou à la taverne, tout en réfléchissant à ce que je vais faire. Comme les villageois, je suis un grand débutant, et il me faut trouver un moyen de vivre et de financer mon voyage. Je vais donc devoir travailler et vu les champs que j'ai croisé, je suppose qu'être paysan serait un bon début. Je décide ainsi de m'informer d'avantage à ce sujet et pour finir, de l'exercer. Les premiers jours sont pénibles, mais je commence à m'y faire, me donnant par moment de léger coups de faux. Ma malchance me poursuit et heureusement que quelques disciples Enipsiras exercent le même métier que moi. Ils soignent mes bétises et je ne peux que les remercier. Il existe bien des personnes serviables sur ce monde et ça me fait vraiment plaisir. Mes stocks de blés augmentent, ainsi que les farines que je confectionne après mes récoltes. Je réussis à me nourrir par la même occasion, mais je n'ai pas de vrai logement. Je passe mes nuits à réfléchir et dormir à la belle étoile. J'étudie notamment l'histoire de la ville et les connaissances dont elle regorge. La vie est dure, mais elle me plait. Je suis un peu la voie qu'à choisir mon père, mais ce n'est pas fini, ce n'est que le début de ma longue aventure. Je suis certain d'arriver à faire de mes rêves une réalité.
Heul	Lundi 9 Junidor 638 à 11h26
Écrivain de talent Dih Vin Groupe : Membre Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne	Chapitre 3 : Virgil Nildoyen Le temps passe doucement et les Kamas remplissent ma bourse, à force d'efforts. Cependant, j'ai tout juste de quoi me nourrir et me vétir. Je me suis construit une petite cabane en bois de frêne dans la forêt astrubienne, non loin des champs. Mais je ne pense pas rester ici indéfiniment, mes envies de voyage demeurent et je veux découvrir le monde, ses couleurs, ses odeurs, sa faune et sa flore. A force de travailler et d'économiser, je décide enfin de partir quelques jours en direction de Bonta, ville des Anges. Je veux surtout visiter sa célèbre bibliothèque, elle doit regorger d'ouvrages anciens et de livres de toute catégorie. C'est alors que je prépare un sac de vivres, notamment de pains vu qu'après être paysan, j'exerce également le métier de boulanger, ainsi que quelques affaires, puis je me dirige vers l'ouest, traversant la grande région de Cania. Muni également de mon carnet, je me dessine quelques croquis de mes découvertes, rajoutant de temps à autre quelques notes. Les Blops et les Kanigrous semblent occuper une large zone de la région. Une maigre forêt regorge de sangliers bien plus gros que ceux d'Astrub mais aucune de ces créatures ne semblent hostiles. Les champs de Cania sont importants et divers, j'en ai profiter pour récolter quelques ressources que je n'avais eu la chance de trouver jadis, en évitant toute confrontation avec les Maîtres Bolets peuplant cet endroit. Plus au nord se trouve les bois de Litneg d'après ma carte, et d'après ce que j'en ai entendu, d'hostiles créatures y vivent, je préfère ne pas m'y aventurer et poursuivre vers mon objectif final. Le reste de la route est assez court et je reste émerveillé face aux murs de la ville. Ce n'est pas comparable à Astrub, tout semble si grand et bien gardé. Les miliciens font de longue ronde, afin d'éviter toute intrusion brakmarienne dans les lieux. Je décide de passer par la porte principale mais... Heul : Aïe ! Je viens de me tordre la chenille après avoir posé le pied sur une fente du pont amenant à l'intérieur de la ville, puis, avec ma malchance habituelle, mon front percute de plein fouet les pierres épaisses constituant les remparts Bontariens. Encore une belle bosse en perspective. Les habitats et la flore de la cité sont agréable à observer, aux teintes multiples et lumineuses. Les villageois semblent pour une bonne partie, tous être bien plus riches que je ne le suis, ce qui est, à vrai dire, assez simple. L'exitation commence à monter en moi, je retourne comme en enfance, rempli d'une énergie énorme, et je me mets à courir vers un immense établissement que je distingue au loin. La foire aux livres, l'antre de la connaissance, la bibliothèque !!! Elle semble totalement vide de toute présence, mais c'est surtout que mon attention se tourne vers les ouvrages qu'elle contient uniquement. Je commence à me diriger vers les recueils d'histoire, évitant au passage une Osamoda plongée dans un roman et un vieil Enutrof qui semble submerger par les écrits qu'il analyse. Je feuillette de nombreux bouquins, apprenant chaque ligne que je récite dans ma tête. J'imagine chaque scène écrite de notre passé, de la vie d'antant. Les aventures de Rykke Errel face à Bolgrot, et même ce qui s'est passé bien avant. La naissance des Dofus, les guerres entre les cités, rien ne m'échappera. Je commence à m'assoir à terre, me posant contre l'immense étagère contenant, ce qui est pour moi, une grande partie de la richesse de ce monde, et, sans savoir pourquoi, le vieile Enutrof vient me rejoindre et se place à mes côtés, un épais ouvrage dans les mains. ??? : Je ne vous dérange pas j'espère ? Heul : Non, absolument pas. Il observe rapidement le livre que je tiens. ??? : Passionné d'histoire à ce que je vois. Heul : Tout m'intéresse, je veux tout connaître sur ce monde. ??? : Intéressant, et désolé de mon manque d'impolitesse. Je me nomme Virgil Nildoyen, autour de nombreux ouvrages sur "les mystères de la vie". Heul : Et moi je suis Heul... Pandawa et maladroit. Il se met à rire légèrement. Virgil : Enchanté Heul. Heul : De même. Alors vous êtes une sorte de philosophe non ? Virgil : On peut dire ça, il faut bien quelques penseurs en ce monde, les Iops ne diront pas le contraire. Il se remet à rire un peu avant de reprendre son sérieux. Virgil : Si tu as soif de connaissance, je peux te parler un peu de mes hypothèses sur la vie. Heul : Avec plaisir, ça me semble être passionnant. C'est ainsi que commence ma première amitié. Virgil devient un peu mon mentor spirituel et surtout intellectuel. Il me parle des éléments et de la magie, de la création de ce monde, et me donne de bonnes notions en biologie et philosophie. Il se propose gentiment de m'héberger quelques jours dans sa petite maison de Bonta, le temps que je puisse enrichir mon savoir. Je peux entrer dans ma grande phase de réflexion et d'élévation de ma conscience, mais ce n'est que le commencement, il y a tellement de choses à découvrir encore... Message édité par Heul Lundi 9 Junidor 638 à 11h27.
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