Histoire d'un destin
Nouveau topic Vous n'avez pas le droit de répondre Index des forums => Role-Play => Histoire d'un destin
Auteurs Messages
Arathorn
Mercredi 11 Flovor 639 à 23h41#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
HRP J'ai récemment écrit ma toute première histoire rp, désirant avoir le plus de critiques possible, j'ai décidé de poster sur différents forums, celui-ci m'a l'air très intéressant. Je poste pour le moment seulement le début de mon histoire (disponible entiérement sur le forum oficiel), je posterai une partie chaque jour, j'espère connaître vos critiques. HRP/

Je vais donc vous narrer l'histoire d'Arathorn.

Je naquis dans la sombre et mystérieuse cité de Brâkmar. Le sort s’abattit sur moi dès ma naissance en quelque sorte, en effet, ma mère me fut arrachée par les mains de la mort en donnant la vie à ce Sadida qui contemple aujourd’hui la forêt d’Amakna.

Suite à la décision funèbre de la mort, je fus éduqué par mon seul père, entouré de mes frères, de fiers Sadida maniant l’élément de la terre avec une perfection comparable à celle de notre déesse vénérée. C’est ainsi que je commençais mon apprentissage de la vie, et de la mort simultanément, car j’accompagnais mes frères dans leurs parties de chasse, et les voyais ainsi exécuter nombre de créatures innocentes, les lacérant de leurs ronces et s’en allant, ayant gagné quelque expérience, censée augmenter encore leur puissance. Le fait que j’habitais à Brâkmar, m’obligeait également à assister à ces terribles raids qu’organisaient les Bontariens à l’époque, pour éliminer chaque habitant Brâkmarien. Ces soi-disant « anges » déclaraient alors à qui voulait l’entendre, que nous étions démoniaques, vils et malfaisants, nous, qui oppressés, n’avions d’autre choix que de combattre pour subsister face à ce monde, décidément cruel, qui avait décidé de notre perte.

C’est aussi au cours de l’un de ces nombreux excursions des anges sur notre territoire que j’assistais à la mort de mes frères, tués lâchement de quelques coups de dagues assenés par un sram roublard, qui jusqu’alors demeurait invisible à nos yeux. Dès ce jour, je sentis naître une grande haine envers ces soldats qui se proclamaient angéliques.

Aussi, bien que cela puisse sembler étrange à certaines personnes, j’avais malgré tout hérité du caractère paisible et réfléchi de ma défunte mère, et entrepris donc l’apprentissage d’un élément fascinant : l’eau, et c’est ainsi que je m’exerçais à lancer quelques unes de mes larmes, si sincères alors, sur mes dévouées poupées.
Cependant, j’héritais aussi de la fougue de mon père et étudiais donc un élément beaucoup plus instable : le feu.

C’est alors qu’un jour, mon père, revenant du siège cataclysmique établi devant nos portes, me vit m’exercer avec mes poupées, et m’encouragea à aller à l’encontre du vénéré temple Sadida.

C’est ainsi que je quittai le domaine familiale, armé de mon seul bâton, mes quelques larmes, le feu bouillant en moi et ma fidèle poupée. J’empruntai des souterrains connus seulement de rares citoyens Brâkmariens et arrivai donc en terre Amaknéenne sans dommage apparent.

incandescence
Samedi 28 Flovor 639 à 18h51#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de incandescence
Groupe : Membre
/w *incandescence
Serveur : Amayiro
Inscrit le 25/02/2009
Hors ligne
c'est trop cool!:love:


*Est a la recherche d'inestimables photos de gateaux tous plus dingues les uns que les autres pour devenir The Incredible Cake...*
Arathorn
Mercredi 4 Martalo 639 à 13h47#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
Quelques jours plus tard, j’arrivais devant le temple de mon vénéré Dieu. Je méditais alors longuement, me vêtis de mes plus belles parures, contemplais ma poupée, et rentrais enfin dans la maisonnette en châtaigner.

Une fois à l'intérieur, un disciple de Sadida me héla. J’approchai, celui-ci m’indiqua alors que je devais faire don au Dieu d’une chose précieuse dans quelque terme du mot que ce soit. Je sus d’emblée quel serait mon don et poussais la lourde porte qui menait devant la divinité.

Arrivé devant celle-ci, je m’agenouillai en signe de respect et lui dis :
« Oh, Dieu vénéré, je ne suis qu’un pauvre habitant de Brâkmar, ainsi, je ne vous ferai don de richesses et autres objets précieux, mais je vous fais don d’une chose dont la valeur, à mes yeux, est toute aussi grande. Je vous fais don de mon cœur et vous promets de respecter vos règles, ordres et principes quels que soient l’époque ou le lieu. »
Je vis alors, ou du moins, le crus-je, une lueur apparaître dans les yeux de mon Dieu bien-aimé, et l’entendis me répondre :
« Va Arathorn, je te reconnais désormais comme l’un de mes disciples et veillerai sur toi en tout temps, va et que ma bénédiction t’accompagne ».
Je m’inclinai alors et repris ma route en direction de ma chère cité.

Arrivé là-bas, je trouvais notre maison dévastée et le corps sans vie de mon père. Dès lors, la rage s’empara de moi et j’allais, seul à l’encontre d’une demi douzaine de guerriers Bontariens qui passaient alors.
Un combat furieux éclata, je subis de nombreuses blessures mais en sortis indemne et me dirigeai en direction de la milice Brâkmarienne. Je me présentai devant Oto mustam avec les badges dérobés aux « anges » et lui demandai de m’intégrer dans les rangs de ces fiers guerriers combattant pour la sauvegarde de leur foyer.

Et c’est ainsi que je devins un guerrier « démoniaque ». Suite à cet adoubement je me rendis vers la paisible cité d’Astrub, désirant méditer sur mes actes à venir.

HRP : voilà, j'aimerais vraiment votre avis (merci si vous avez tout lu) à bientôt pour la suite si vous trouvez pas ça digne d'un bwork .
:hihi:
incandescence
Jeudi 5 Martalo 639 à 17h38#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de incandescence
Groupe : Membre
/w *incandescence
Serveur : Amayiro
Inscrit le 25/02/2009
Hors ligne
Pour moi c'est genial, continue


*Est a la recherche d'inestimables photos de gateaux tous plus dingues les uns que les autres pour devenir The Incredible Cake...*
Nardfire
Mercredi 1 Aperirel 639 à 17h55#
Dih Vin
Rang 16
Nardfire n'a pas d'avatar
Groupe : Membre
Serveur : Hel Munster
Inscrit le 04/03/2009
Hors ligne
Pas mal, bon style, agréable! Par contre, en temps qu'adepte du seigneur des anneaux ^^, je ne laisserai pas passer le nom: en réalité, arathorn est le père d'Aragorn... Menfin pas grave^^


"Se onr sverdar sitja hvass!"
Cet étrange jeune homme blond aux oreilles pointues m'a dit cela après m'avoir offert un oeuf de son dragon, avant de repartir pour l'Alagaesia.
Depuis ce jour, j'entretiens toujours mon épée, foi d'Eca-flair!
Lullaby
Vendredi 3 Aperirel 639 à 07h49#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Lullaby
Groupe : Membre
Serveur : Silvosse
Inscrit le 30/03/2008
Hors ligne
J'aime bien:)
Les bontarien font des raids?
Sur héroique je n'en doute pas :p mais sur serveur normal moi quand je rentre a brak c'est pour donjon rat :hihi:

Arathorn
Vendredi 3 Aperirel 639 à 17h01#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
[Merci pour vos encouragements, je poste donc la suite.
J'suis au courant pour le seigneur des anneaux :)]



C’était la première fois que je contemplais de mes yeux la fière cité d’Astrub, sa taverne chaleureuse, ses disciples Sérianes défilant fièrement autour de leur belle maison, ses différents fidèles rassemblés autour des statues de leurs divinités respectives.

Je tombai d’emblée sous le charme de cette ville chaleureuse aux accents de différence et de convivialité. Cette ville jouissait d’une paix très agréable pour un voyageur désemparé aussi bien physiquement que psychiquement tel que moi. Je passais le plus clair de mon temps à prier devant la statue érigée en l’honneur de Sadida. Je fis là-bas de nombreuses rencontres, chacune apportant son lot d’expérience nécessaire alors à ma « renaissance ».
Plusieurs années s’étaient alors écoulées lorsque je me sentis enfin prêt à sortir de l’enceinte protectrice d’Astrub.

Je m’équipai donc de mes équipements les plus fiables, encourageai ma poupée fièrement perchée sur mon épaule, hélai ma fidèle dragodinde et m’engageai sur le chemin menant à la porte nord. Je m’apprêtais à ouvrir les portes lorsqu’un jeune disciple de Feca m’interpella « Messire, je dois vous prévenir, dehors règne seulement le chaos et la destruction, il serait bon pour vous de ne point sortir et ainsi risquer votre vie ». Je le remerciai, mais poussé par la curiosité, choisis tout de même de quitter Astrub. J’empoignai alors mon modeste bouclier, conçu à partir des restes de bouftous, et sortis.


Arathorn
Lundi 13 Aperirel 639 à 21h44#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
A la vue de ce qui m’attendait, je fus pris de nausée. Un véritable champ de bataille s’étalait sous mes yeux, je contemplai de fiers guerriers Brâkmariens, combattrent face à un nombre toujours plus important de Bontariens. Ceux-ci arboraient de faibles ailes blanches, tandis que les guerriers de Brâkmar étaient flanqués d’ailes aux dimensions gigantesques, toutes de rouge, la couleur de notre fière cité. C’est alors que je pris conscience des ailes qui me suivaient aussi, celles-ci, moins grandes, n’en étaient pas moins belle. Et c’est ainsi que je me lançai dans la bataille moi aussi. Nous étions alors trois « démons » face à cinq « anges ».
Mes confrères se composaient d’un fier Sram, qui se disait un combattant agile, et d’une Eniripsa, impressionnante de par sa beauté, qui trônait fièrement sur une dragodinde d’un aspect redoutable.
Les Bontariens se composaient quant à eux d’un fier Iop qui pavanait aux côtés de son ami, un autre Iop, dont je ne pouvais distinguer le visage, caché par son heaume. Nos trois autres ennemis étaient une arrogante Sacrieuse pourvue de bras ensanglantés, un crâ à l’ai déterminé et enfin, un Xelor. On pouvait lire une puissance impérieuse dans ses yeux d’un noir profond.

Tout à coup, mon ami Sram disparu et je sus que l’affrontement avait commencé. Notre belle soignante, elle, prononçait des mots inaudibles, je sentis l’effet de quelque sort agir sur moi.

Les deux Iops adverses avancèrent sans crainte aucune dans notre direction et je pus les voir dégainer leurs épées, d’immenses lames, forgées sans doute par quelque artisan Enutrof, dont la lame changeait de teinte en fonction de leur inclinaison. Je me préparai, et les attaquai donc à distance tout en invoquant mes fidèles poupées. Le Crâ, lui avait déguerpi de façon à nous affaiblir de loin grâce à son arc et ses flèches. L’intimidante Sacrieuse, elle échangea sa place avec la mienne et attaqua notre Eniripsa avec une furie impressionnante. Je me retrouvais donc tout proche des deux Iops. Je les immobilisai et me dirigeai en direction du Crâ tout en faisant apparaître des arbres magiques dans l’intention de me protéger. Le Xelor, lui, n’esquissait aucun mouvement, il semblait invulnérable et chaque chose ralentissait à son approche.
D’une décision commune télépathique avec mes confrères, nous décidâmes de s’occuper de cet intriguant guerrier à la fin du combat.

Je commençais alors à me demander si le Sram n’allait pas nous faire faux bond, quand celui-ci effraya un des Iops, qui trébucha et mourut en tombant dans un piège tendu par notre roublard. Je n’appréciai alors d’une façon que très mitigée la technique de mon frère d’arme, mais pour le moment, je ne pouvais qu’approuver. Le second Iop, sous l’effet de la colère, assena un coup majestueux au Sram, qui faillit perdre la vie, mais fut sauvé par les soins de la belle, qui combattait toujours la Sacrieuse, alors couverte de sang, mais abattant ses coups avec toujours la même frénésie mortelle.
Je m’élançai alors et submergeai le Crâ de coups de battons, tout en déversant sur lui toute les larmes de ma tristesse et le feu de ma colère. Je fus criblé de nombreuses flèches mais parvins finalement à assener un coup mortel à mon adversaire. Le diamètre de mes ailes pourpres augmenta, sans que je ne m’en aperçoive...
J’appelai donc à l’aide ma poupée, toujours perchée sur mon épaule qui entreprit de me prodiguer quelques soins et je pus donc repartir à l’assaut.
Nous combattions alors à armes égales, mes deux compagnons résistant à l’assaut incessant de nos adversaires. L’Eniripsa, devant la rage de la Sacrieuse, dut de résoudre à prononcer des mots interdits, qui réduirent au silence son assaillante à jamais.
Restaient donc un Iop, et le terrible Xelor. Celui-ci n’intervenait toujours pas, on pouvait lire sur son visage une beauté divine impassible. Nous vînmes donc à bout du dernier combattant Iop, qui combattit courageusement mais périt des dagues sanglantes de mon frère d’armes.
La belle nous soigna et nous nous présentâmes devant le terrible Xelor, attendant un geste de sa part.
Celui-ci, ne nous attaqua pas, ne bougea pas les lèvres, nous entendîmes pourtant distinctement sa voix résonner dans nos têtes. « Fiers combattants, je vous ai observé durant l’affrontement, savez-vous qui suis-je ? ». Comme personne ne voulait ou ne pouvait répondre, je fus forcé de le faire. « Oui, vous êtes un guerrier Bontarien, qui a sûrement pour dessein de nous tuer, de quelque manière que ce soit, tout comme tes frères désormais morts de nos mains. »
Celui-ci sourit alors et dit « Il est vrai que j’ai une âme d’ange, et en voici la preuve, je ne vous ai fait aucun mal, bien que vous soyez à ma merci ». En effet, le temps semblait s’être arrêté et aucun de nous ne pouvait effectuer quelque geste que ce soit.
« Voici qui je suis déclara-t-il ». Il s’éleva alors dans les cieux tout en communiqant mentalement, ce qu’aucun autre disciple de Xelor n’était en état d’effectuer.
« Je suis Xelor, lui-même, c’est ma personne qui fut choisi par les autres divinités afin de veiller à ce que l’injustice soit punie. C’est pourquoi je ne vous ai pas ôté la vie, et c’est pourquoi nous autres créatures divines allons vous accorder assistance de notre part, fiers guerriers de Brâkmar ». Ceci dit, il disparut soudainement.


maeldann
Mercredi 22 Aperirel 639 à 20h11#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de maeldann
Groupe : Membre
/w *supermagiciendeux
Serveur : Brumaire
Inscrit le 22/04/2009
Hors ligne
j'adore :love: continues !!! :clin:
Sasoste
Vendredi 24 Aperirel 639 à 18h47#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Sasoste
Groupe : Membre
/w *UltimeBoost
Serveur : Oto Mustam
Inscrit le 19/04/2009
Hors ligne
Bien exprimer :clin:


http://les-dofus.miniville.fr/
Arathorn
Vendredi 24 Aperirel 639 à 22h40#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
Nous avions le souffle coupé et nous crûmes avoir été abusés par quelque hallucination due au choc de la bataille. Ce qui s’avéra être faux lorsque nous découvrîmes les corps de nos victimes.
Nous nous saisîmes d’eux et partirent en direction du cimetière où nous creusâmes quatre tombes. Nous disposâmes les corps de chaque mort dedans et vîmes alors un ange passer par là. Celui-ci était ému du geste que nous venions de réaliser.

N’étant pas de vils guerriers, nous ne tuâmes pas ce Bontarien mais lui intimâmes de s’en aller prestement, car nous n’étions pas les seuls représentant de Brâkmar dans cette zone, et ne pouvions malheureusement nous vanter que notre mentalité soit commune à tous nos frères d’armes.
Suite à ce bref échange, je pris congé de mes compagnons et me dirigeai vers Astrub, désirant méditer sur les paroles de la divinité.

Quelques jours plus tard, j’allais enfin retrouver mes frères d’armes. Je trouvais ceux-ci à la taverne d’Astrub, sirotant une bière dans l’ambiance chaleureuse familière à ce lieu fréquenté par chaque habitant. J’allais aussitôt rejoindre Clake, car tel était le nom du Sram, et Niënna était celui de la belle Enirpsa. Ils furent soulagés de me retrouver sain et sauf. Cependant, ils me relatèrent de bien tristes nouvelles. En effet, quelques Bontariens des plus puissants avaient décidé d’exterminer quiconque serait suivi d’ailes Brâkmariennes, évidemment, chacun des plus faibles « anges », avait approuvé cette décision, et c’est ainsi que nous nous trouvions à l’aube d’une véritable chasse à l’homme. En cet instant, je me sentais bien impuissant, même entouré de Clake et de Niënna, je n’étais pas sans savoir que nous ne saurions résister à une attaque angélique de masse.

Nous réunîmes donc le plus grand nombre de guerriers Brâkmariens et leur donnèrent rendez-vous à la milice de Brâkmar le lendemain à l’aide de tofus postaux.

Mon cœur enfla sous ma poitrine lorsque je vis tous ces fiers guerriers, réunis dans notre cité bien-aimée. Ce gonflement était en partie dû à la fierté de voir toutes ces ailes imposantes précédées de vaillants soldats, mais tout autant à la détresse et à la tristesse, qui s’emparèrent de moi quand je songeais que des personnes voulaient anéantir notre peuple.
Clake, ayant perçu ma détresse, me rassura d’un regard confiant tandis que Niënna me serra contre elle.

Enfin, je pris la parole, couvrant le flot des voix :

« Fiers habitants de Brâkmar, écoutez moi car aujourd’hui est un jour important, aujourd’hui est le jour que les anges ont choisi pour nous exterminer, et demain, une aube rouge se lèvera car beaucoup de sang coulera cette nuit. Pour autant, je vous en conjure, ne tuez pas chaque ennemi que vous rencontrerez, mais abattez seulement les guerriers qui se montreront agressifs, car bien la plupart soient animés de vils intentions, il reste encore certains à l’esprit innocent, encore sous l’effet de la propagande qu’une poignée de Bontariens a répandu et qui sème aujourd’hui le désordre et la mort dans nos contrées.
Je vous le répète donc fiers combattants, ne cédez pas à votre colère devant la bêtise des anges, mais restez lucide, et sachez porter le bon coup d’épée, au bon moment. Que les douze divinités veillent sur vous. »

Je m’éclipsai rapidement, n’étant pas une personne qui exprime facilement ses sentiments, mais Clake me rattrapa, surgi de nul part.
« Qu’y a-t-il mon frère, pourquoi paraîts-tu si pessimiste en ce jour, tu parles de mort et de destruction, ne connais-tu donc pas l’espoir ? Ces soldats à qui tu viens de t’adresser, tous retrouvent leur détermination lorsqu’ils se remémorent les récits vantant tes exploits devant Astrub ! Crois-tu qu’en minant le moral des habitants cette guerre se soldera par une victoire ?!
- Je suis seulement réaliste cher ami.
- Explique toi, me pria-t-il.
-Cette nuit, chacun va devoir se cacher là où il le pourra, et pourquoi ?! Parce que les anges sont plus nombreux et plus imbéciles que nous ! Voilà pourquoi, à cause de leur bêtise, nombre de nos habitants périront, car malgré leur bravoure, les anges nous surpassent en nombre, et ceci, rien ne le changera ! ».
Je me dégageais, enfourchais habilement ma monture et m’enfuis droit vers mon repaire secret.

Frefort-kor
Mercredi 29 Aperirel 639 à 16h36#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Frefort-kor
Groupe : Membre
/w *Frefort-kor
Serveur : Silouate
Inscrit le 30/06/2008
Hors ligne
Moi j'aime pas le début, parce que comme dans TOUT les rps (sauf le mien:) ), la famille meurt. Ca me gave un peu, on dirait que dans le monde des douzes, tu fais un bébé puis tu crèves.

Sinon le reste est très bien, bien écrit. Mais travaille sur l'originalité. Peut être en limitant les liens avec le background deja établi par Dofus.


un forum c'est comme une mongolfiere, faut lacher les lourds pour remonter...

(Tiré de DTC.com, puis modifié)
Arathorn
Mercredi 29 Aperirel 639 à 20h34#
Dih Vin
Rang 16
Avatar de Arathorn
Groupe : Membre
Serveur : Jiva
Inscrit le 11/02/2009
Hors ligne
HRP Ouais, la famille qui meurt, gros gros cliché, je sais, mais la suprise vient à la fin ;)

(dans mon autre rp, c'est beaucoup plus original, lui c'mon premier :x)

Allez, j'mets la suite:)HRP/

Arrivé là-bas, je fus très déconcerté d’y rencontrer Xelor en personne. Je m’inclinais donc, tout en me demandant ce que me valait sa visite. Cette fois-ci il me parla.
« Fidel disciple de Sadida, les Dieu ont entendu votre colère et suite à un grand conseil, ont décidé de vous accorder un avantage afin que vous ne périssiez pas. En effet, nous allons augmenter votre puissance, sachez que nous n’avions jusqu’alors jamais accordé ce privilège à aucun mortel, et que c’est surtout grâce à moi, Sadida, Sram et Eniripsa, que celui-ci vous est accordé. »

Je ne comprenais pas pourquoi les Dieu s’intéressaient à mon cas, moi, un pauvre mortel. Xelor, ayant lu mes pensées me répondit :
« Votre cas nous importe car, depuis des siècles, vous et vos deux compagnonts êtes les seuls à ne pas abuser du pouvoir et à faire preuve de tolérance, de pitié et de respect même devant vos ennemis, et ce serait donc plusieurs siècles d’anarchie si votre philosophie venait à périr avec vous. » J’étais très gêné par ses dires flatteurs et m’inclinais.
C’est alors que j’aperçus une aura m’entourer, surplombée de mes ailes ténébreuses.

Je voulus remercier Xelor, et à travers lui, chaque divinité, mais celui-ci disparut, un sourire énigmatique sur le visage et je me retrouvais seul, dans mon repère.
J’intimais à Clake de me rejoindre à la taverne d’Astrub et de prévenir Niënna, usant de télépathie.

Lorsque je les aperçus, ils étaient tous deux entourés d’une aura impressionnante. Selon eux, chaque guerrier avait été pourvu de celle-ci quelques heures auparavant. Je les informais de l’utilité de cette faveur et ils furent soulagés de savoir que quelqu’un veillait sur nous.

Devant la précarité de la situation, je me vis obligé de les convier dans mon repère pour passer la nuit, qui promettait d’être dangereuse pour quiconque ne serait pas caché.
Au lendemain, nous nous rendîmes à Brâkmar par les souterrains. Nous découvrîmes donc les survivant là-bas, seule une dizaine de guerriers nous attendaient. Selon ces rescapés, nous avions perdu une trentaine de soldats, et trois souffraient de blessures plus ou moins graves. Quand nous leur demandâmes quelles étaient les forces Bontariennes, ceux-ci hésitèrent à répondre. Selon eux, une cent cinquantaines de guerriers angéliques avaient pris part à l’assaut, une centaine étaient revenus, et il devait encore rester un grand régiment dans leur capitale.

J’envoyai alors un espion à Bonta pour tenter d’évaluer leurs forces. Celui-ci revint une heure plus tard, m’annonçant que trois cent guerriers siégeaient à Bonta. Devant l’ampleur de la différence numérique entre les deux camps, j’envisageais le pire, lorsqu’une dizaine de disciple de Iop vinrent se présenter à nous, bientôt suivis d’un nombre à peu près égal de représentants de chaque divinité. Ils nous annoncèrent vouloir se joindre à nos forces. Ces guerriers n’étaient pas entourés d’une aura comme nous, mais j’étais cependant heureux de savoir que la population Amaknéenne n’était pas totalement indifférente à notre cause.
Chaque nouvel arrivant se présenta donc devant Oto Mustam qui les adouba.

Ce n'était donc pas une trentaine de belles ailes rouges qui s’étalaient dans la milice, mais l’union de cent cinquante guerriers déterminés à protéger nos valeurs et nos familles.
Niënna me fit alors part d’un plan qu’elle avait laissé mûrir dans sa tête durant l’attente de notre espion. Selon elle, nous devions prendre les commandes et attaquer de front la ville de Bonta, les soldats anges ne s’attendraient sûrement pas à la venue de soldats démoniaques dans leur cité. Je la remerciais prestement et m’en allais annoncer ma décision aux autres soldats.
En effet, depuis que les anges ne se contentaient plus de nous agresser, mais voulaient bel et bien nous éliminer jusqu’au dernier, j’étais en quelque sorte devenu le général de notre modeste armée. Je fus donc contraint de prendre la parole, pour annoncer l’une des décision les plus importantes que je prendrai durant ma vie :

« Mes frères, écoutez-moi ! Je partirai demain à l’assaut de la cité de Bonta, en effet, comme vous le savez, les Bontariens ont subit des pertes, même si elles semblent minime au vu de leur nombre, nous nous devons de saisir chaque opportunité qui se présente et c’est pourquoi nous devons les surprendre par notre assaut demain, que tous ceux qui partagent mon avis soient réunis à la sortie Est de la cité d’Astrub demain à l’aube ! ».

Encore une fois, je m’éclipsais pour éclaircir mes idées avant la grande bataille qui aurait lieu le lendemain.
A mon réveil, ma fidèle poupée se tenait à mes côtés. Je me levais, la déposais sur mon épaule, enfourchais ma dragodinde et me dirigeais en direction d’Astrub.
Une fois sur place, je trouvais la totalité des soldats ayant assisté à mon discours de la veille. J’indiquais alors aux éclaireurs de partir. Ceux-ci revinrent peu de temps après et m’indiquèrent que la voie jusqu’à Bonta était libre. Je donnais donc le signal du départ. Niënna m’interpella alors que je m’apprêtais à partir aussi et m’offrit un baiser plein de promesse. Je pris alors pleinement conscience des sentiments que j’éprouvais pour cette belle fidèle d’Eniripsa. Cependant, l’heure n’était point à l’analyse de mes sentiments, et je m’élançais vers l’imposante cité de Bonta.

Notre fière compagnie arriva en vue la terrible cité de Bonta quelques heures après notre départ. Il était encore très tôt et la population était plongée dans le monde des songes. Nous pûmes donc établir notre campement à l’orée d’une forêt, à l’abri de quelque regard indiscret.
Cela fait, j’autorisais mes soldats à prendre une heure de repos avant la bataille, heure dont je profitais aussi au vu de l’état de fatigue dans lequel je me trouvais.

Comme à son habitude, ma fidèle poupée me réveilla. Je la laissais se nicher au creux de mon épaule après m’être vêtit de ma coiffe et ma cape, désormais usées par les combats. Je m’équipais aussi de mon bouclier, celui-ci venu tout droit de Sidimote après que mon premier ait rendu l’âme lors de mon dernier affrontement avec les anges.
Je sortis de ma tente et découvris toute mon armée sur le pied de guerre, prête à combattre, la lueur de la survie ancrée au fond de leurs yeux et une fois de plus mon cœur gonfla de fierté en découvrant ces braves guerriers.
Une marée d’ailes pourpres se mit donc en direction de Bonta lorsque nous distinguâmes un groupe important de marcheurs approcher en notre direction.
Ceux-ci s’avérèrent en fait être l’armée de Bonta, partie pour mener le siège à Brâkmar. L’affrontement allait donc avoir lieu plus tôt que prévu.
J’ordonnais aux disciples de Crâ de se positionner derrière les rochers et d’abattre la première vague Bontarienne.
N’étant pas un tacticien hors pair, mais seulement un bon combattant, je laissais les autres guerriers se placer à leur guise.
Tandis que nous attendions, cachés, je songeais que le pire dans une bataille, était peut-être l’attente avant celle-ci, le calme avant la tempête. L’anxiété s’emparait de moi.

Soudain, les premières flèches sifflèrent à nos oreilles et nous pûmes entendre les premières plaintes des mourants venant du camp adverse. A ces plaintes se mêlèrent vite les premiers ordres.
Nous avions devant nous deux cent guerriers voulant notre mort, et nous étions seulement cent cinquante pour nous défendre.

La première vague d’assaillant nous frappa de plein fouet. Quelques Iop chevauchant de fières montures, déversèrent leur colère sur nos soldats qui périrent.
L’affrontement commençait dans l’anarchie la plus totale. Tout n’était que sang, poussière et mort.


Membres actuellement sur le sujet : Aucun.
Nouveau topic Vous n'avez pas le droit de répondre Index des forums => Role-Play => Histoire d'un destin


Conditions Générales d'Utilisation    |    Le T'Chat    |    L'équipe    |    Contact    |    Remonte !
© 2007 / 2012 - Certaines illustrations sont la propriété d'Ankama Studio et de Dofus - Tous droits réservés.
6 requêtes | Page générée en 0.032661 secondes