L'endroit est sombre, mystérieux. Des cris de chiens enragés, ou de loups affamés masquent la couleur joyeuse, ce violet, présent dans le ciel et sur les feuilles des arbres que l'on nomme Oliviolets. On peut apercevoir au dessus des montagnes la fumée de feu de camps, et les cris de guerre de quelques Guerriers Bwork. Mais, le plus effrayant, c'est ce silence constant, dans une forêt si sinistre au fond.

Une femme tient dans ses bras un petit enfant. Sa petite queue virevoltante nous indique que c'est un jeune Osamodas. Elle semble apeurée, pressée, poursuivie. Elle est plutôt pâle pour quelqu'un de sa race, mais cette couleur semble anormalement naturelle, comme une maladie.

Elle trébuche alors violemment, et quelque chose de très gros, semble se rapprocher. Un craqueleur ? Non ce n'était pas ça. Il s'agissait d'autre chose. Nous ne pouvons apercevoir la silhouette immense de ce qui se cache dans la foret, car la nuit préfère l'intimité et le mystère. La main de la chose bouscule la jeune femme, et recueille le petit. Alors qu'elle se redresse, une épée la tranche en deux, comme un simple fruit venu des îles de Grobe. Le sang de la jeune femme s'éparpille sur le sol. L'enfant, ne rit pas, ne pleure pas, il reste silencieux. Comme les mystères entourant son passé.