Auteurs | Messages | |
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Mardi 13 Septange 641 à 09h14 | ||
Dih Vin Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne | Bonjour, Ca fait un bon moment que je ne suis pas intervenu sur ce forum (probablement parce que j'ai stoppé le jeu à plusieurs reprises) mais je n'ai pas cessé de m'entraîner à écrire (toujours assez vite d'ailleurs, en improvisant comme à mon habitude). J'ai commencé ainsi une nouvelle histoire ne concernant pas le jeu Dofus et que j'espère poursuivre un bon moment. J'espère que ce début vous plaira. Bonne lecture. | |
Mardi 13 Septange 641 à 09h17 | ||
Dih Vin Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne | Ansatsusha, histoire d’un assassin Acte I : L’oeil de l’assassin Chapitre 1 : Désir de vengeance, prologue de Will Norton Les étoiles semblent danser dans ce ciel immense, tout juste éclairé par la lumière de ces astres éphémères. J’ai probablement dû abusé de ce doux liquide revêtu de sa robe dorée mais qu’importe, je ne vais pas m’empêcher de me resservir car demain est un grand jour... Je vais enfin pouvoir jouir de ce qui me revient de droit ! Je feuillette de nouveau les magasines et les gros titres accentuent d’avantage ma satisfaction à la vue de mon nom. Mon père, le grand PDG des laboratoires Norton va me confier la tête de sa belle entreprise... Demain, je serai un homme riche et puissant. Il était vraiment temps qu’il parte en retraite le vieux. Je pousse des rires par saccades, me douchant littéralement de mon meilleur whisky. La plupart des décorations de ma “suite” privée ne survivent pas à mes excès de joie et se retrouvent en mille morceaux sur mon sol trempé. La situation m’échappe, le peu de conscience qu’il me reste essaie de me ramener à la réalité mais tout mon environnement devient flou. Je m’allonge sans plus attendre, prêt à partir dans un profond sommeil qui annonce déjà la migraine du lendemain mais un bruit assez violent me redonne de brèves forces. Je me redresse et pense déjà à mon paternel, ramenant probablement l’une de ses innombrables “conquêtes”, ou plutôt call-girls dans sa chambre. Je me relève et avance vers la porte, tournant lentement la poignée afin d’observer le plus discrètement possible la scène mais la vision qui s’affiche face à moi est loin d’être celle dont j’espérais. Une silhouette masculine se dessine, les mains empoignant fermement deux couteaux ensanglantés. Je déplace de suite mon regard vers le sol et constate qu’un corps visiblement sans vie, demeure à ses pieds. Une perle de sueur roule le long de mon visage, des tremblements incontrôlables commencent à se faire ressentir. J’ai... peur car en cet instant je réalise que cet assassin encapuchonné vient de tuer mon père... L’homme reste immobile et respire calmement, tandis qu’il essuie ses deux lames avant de les ranger dans ce qui semble être un sweat des plus banal et, sans comprendre pourquoi, je réalise qu’il exécute un geste sans se retourner avec la main, afin de me livrer un message... Désolé. Il sait que je l’ai observé, il aurait pu facilement me prendre la vie mais il a disparu, sans laisser de trace. Seul le cadavre du grand Norton marque la preuve de son passage. Qui est-il ? Quelle était la raison de son geste ignoble ? Pourquoi laisser un témoin important en vie ? Tant de questions finissent par s’imprimer dans mon esprit mais seul un désir commence à m’être évident en ce moment... La vengeance ! Message édité par Heul Mardi 13 Septange 641 à 09h18. | |
Mardi 13 Septange 641 à 09h19 | ||
Dih Vin Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne | Chapitre 2 : L’ange venu du ciel, prologue de Kate Williams D’un pas pressé, je me mets en route vers mon appartement, n’aimant pas m’aventurer seule le soir. Pourtant, je ne pouvais refuser de passer cette agréable soirée en compagnie de mes deux meilleures amies : Abby et Lana. Une pluie fine se met à arroser les environs, me poussant d’avantage à accélérer mon allure afin de me réfugier sous le porche d’une maison. L’air se fait de plus en plus frais, provoquant une vague de frissons qui parcoure ma peau déjà humide suite à ce triste temps. Les cheveux détrempés, les habits mouillés, la fatigue qui se fait ressentir, c’est une conclusion bien opposée aux sentiments que j’ai pu éprouver il y a moins d’une heure. Je sens qu’un sourire se dessine bêtement sur mon visage, tandis que je me laisse plonger dans mes récents souvenirs face à ce ciel sombre, engouffré dans les ténèbres de la nuit. Pourtant, un bruit assez violent me fait sortir de mes songes et je constate avec grand étonnement qu’une fenêtre non loin de moi vole en éclats. Une forme humaine s’élance au même moment dans les airs pour finalement atterrir à quelques mètres de moi. Mes yeux ne peuvent se détacher de cet étrange individu qui se retourne légèrement vers moi, ayant immédiatement ressenti ma présence. Nos regards se croisent pendant quelques secondes qui semblent interminables. Le temps semble s’être arrêté alors que je fais face à ce parfait inconnu qui provoque pourtant une explosion d’émotions en moi. La peur se mélange à la fascination, la crainte au désir. Sous son épaisse capuche, cet “ange tombé du ciel” ne dépose en mon âme qu’une unique empreinte indélébile sous les traits de son puissant regard. Des sirènes de police nous tirent de notre petite rêverie et l’inconnu se met à courir à vive allure, escaladant sans peine un petit mur à l’extrémité de l’impasse juste à côté de la rue où je me trouve. Une foule se rassemble, la presse rejoint la troupe tandis que les forces de l’ordre essaient de contenir toute l’agitation engendrée par la scène. De mon côté, je me hâte de rentrer chez moi car la vérité me semble toute faite dans mon esprit... Mon chemin venait de croiser celui d’un terrifiant assassin... Et, étant l’unique témoin de son évasion, il est fort possible que je sois désormais sa prochaine cible. | |
Mardi 13 Septange 641 à 09h20 | ||
Dih Vin Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne | Chapitre 3 : A la recherche de vérité, prologue de Bill Parker J’ouvre d’un grand geste la portière de ma vieille Ford Mustang pour la refermer aussitôt une fois descendu du véhicule. Malgré l’heure tardive, beaucoup de personnes se sont rassemblées autour de la résidence secondaire des Norton à cause de “l’incident” de ce soir. James Norton et son fils y résidaient depuis plusieurs mois pour affaires et surtout pour célébrer demain ce qui fait la une de la “presse-people actuelle”. Will devait diriger l’entreprise familiale mais sans la signature de ce dernier, l’héritage va être interrompu, ou plutôt retardé... J’avance à mon aise, en direction des agents faisant la sécurité et, après avoir glissé une main dans une des poches de mon jean, je leur tends la preuve de mon rang : ma carte d’inspecteur de la police criminelle. Mes collègues bloquent l’avancée des journalistes tout en essayant de me faire passer sur la scène du crime et, après avoir respiré un grand coup, je me lance dans cette nouvelle enquête à résoudre. Mon regard se pose sur chaque partie de l’environnement avoisinant, à la recherche du moindre détail pouvant me faire avancer vers la vérité. D’après les premiers rapports, il n’y a eu aucun vol et le plus surprenant : aucune effraction. Des hypothèses commencent à envahir mes pensées, et la probabilité pour que le motif soit financier est minime. Immédiatement, je sors un carnet et un stylo afin de noter chaque élément pouvant me faire avancer sur une piste intéressante. J’avance lentement, essayant de trouver une vulgaire empreinte, un objet mais rien. Juste une tâche de sang recouvrant une partie du sol du premier étage, non loin des chambres des deux résidents ressemblant d’avantage à une suite de luxe plutôt qu’à un endroit où dormir. Je prends quelques secondes à admirer les décorations aux teintes dorées, les vases aux formes diverses recouvrant certains meubles en bois de qualité. La richesse doit être plaisante... Je replonge peu après corps et âme dans mon travail, m’accroupissant pour mieux observer le liquide vital répandu sur le sol mais je suis de nouveau perturber par l’arrivée de Will Norton, visiblement déjà remis du choc dont il fut victime. Une odeur d’alcool émane de lui et j’ai peur que ce poison l’empêche de me fournir des informations aussi utiles que cohérentes. Pourtant, deux choses attirent mon attention que je m’empresse de noter dans mon calepin. Will, qui est saoûl, aurait très bien pu éliminer son père sous un coup de folie et en fait ainsi un suspect possible. Mais ce que je remarque est une colère évidente dans son regard, bien plus que de la tristesse. je préfère en avoir le coeur net et je compte bien essayer de l’interroger dès demain au poste de police. | |
Samedi 1 Octolliard 641 à 21h34 | ||
Dih Vin Serveur : Djaul Inscrit le 24/01/2008 Hors ligne | Chapitre 4 : Coup de foudre, pensées de Kate Williams<souligne></souligne> J’ouvre les yeux avec difficulté, retournant rapidement dans la réalité. La fatigue s’incruste en moi, m’incitant à replonger aussitôt dans la douceur de mon lit mais c’est l’heure de reprendre ma vie d’étudiante, que j’ai découvert il y a un mois environ maintenant. L’université est un endroit intéressant, bien différente de mes vieilles écoles par sa taille, mais aussi par son ambiance et sa fréquentation. Je me sens plus libre et détendue, malgré un travail personnel assez intense. Mes meilleures amies, Abby et Lana, ont eu la chance de se retrouver ensemble dans la plupart des cours, suite à leur filière commerciale. Pour ma part, je poursuis des études littéraires même si je ne suis pas encore certaine de savoir vers quel métier me diriger. J’aime simplement écrire et donner vie à mes pensées. Les heures passent doucement tandis que mon attention se perd entre les enseignements de mon professeur du moment et les discussions diverses de mes caramades. Je reste essentiellement vigilante à chaque parole concernant l’assassinat dont je fus témoin malgré moi. Pourtant, je demeure silencieuse à ce sujet, non pas par la peur, mais plutôt pour pouvoir en discuter dans un premier temps avec mes amies. Un bruit de cloche se met enfin à raisonner dans tout l’établissement, réveillant les quelques distraits dont je fais partie. La pause est pour beaucoup de monde une délivrance, principalement pour les jours comme celui-ci, marqués par la douceur de l’air et le soleil qui daigne enfin partager sa chaleur apaisante. Abby est habillée assez court aujourd’hui, dévoilant ses formes qui ne semblent pas laisser les garçons indifférents. Sa chevelure rousse et frisée lui donne un petit air de Bimbo sortie tout droit des studios hollywoodiens. Lana, quand à elle, garde un aspect plus sage avec ses longs cheveux noirs et ses yeux d’un bleu intense. Nous nous sommes données rendez-vous près des terrains de sport afin de profiter d’une zone verdoyante et agréable, rejoignant ainsi une bonne partie des étudiants. Les bruits des discussions parviennent à camoufler ma voix et je prends ainsi l’initiative de discuter sans crainte avec mes deux amies au sujet de mon étrange rencontre. Kate : Abby, Lana, j’ai une chose délicate à vous raconter, et je compte sur vous pour garder le secret. Lana : Tu peux me faire confiance Kate. Abby : Pas de soucis, que t’arrive t-il ? Kate : Je suppose que vous êtes au courant de la mort de James Norton non ? Et bien... lors de notre dernière soirée, sur le chemin du retour... J’ai vu le tueur pendant sa fuite. Abby : QUOI ? Tout va bien ? Il ne t’a rien fait j’espère ? Kate : Nous nous sommes simplement regardés quelques secondes et il est parti tout aussi vite qu’il n’est apparu. Je n’ai pas pu voir correctement son visage à cause de la capuche de son sweat mais son regard m’a fait tout de même de l’effet... Une chaleur commence à m’envahir et je baisse la tête, comme si j’avais honte d’avoir dévoilé ce qu’abrite mon coeur. Mon visage doit être bien rouge en cet instant et mes deux amies se mettent à sourire bêtement en me voyant réagir ainsi. Lana : Toi tu es tombée amoureuse n’est-ce pas ? La belle qui tombe amoureuse du meurtrier, ton histoire prend des tournures de contes de fée ! Je lâche un long soupir et m’allonge dans l’herbe sèche en fixant le ciel. J’ai un peu de mal à l’admettre car pour moi, ce genre de choses ne peut arriver que dans des vieux feuilletons à l’eau de rose mais je dois l’avouer... Je suis victime d’un véritable coup de foudre. Je ne connais pas son identité, je ne sais rien de lui et je ne pense pas pouvoir le retrouver un jour, mais j’ai probablement de forts sentiments envers lui... Et cette sensation est aussi douloureuse et terrifiante que délicieuse. Pourquoi a t-il fallu que nos regards se croisent ? La vie est tellement compliquée... alors pour le moment, je préfère essayer d’oublier et repose ainsi mes paupières quelques minutes, m’évadant un peu de cette pénible vérité. | |
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